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| Coronavirus (COVID-19), Nouvelles

L’angoisse des immunodéprimés

Les personnes en traitement contre le cancer, greffées ou atteintes de maladies auto-immunes demeurent sujettes à des complications graves si elles attrapent la COVID-19. Loin d’être une libération, le déconfinement les isole plus que jamais.

Ai-je le droit d’empêcher les autres de retrouver une vie normale ? Mais à cause de mon état de santé, la société ne devrait-elle pas aussi me tendre une perche ? » se demande Abdou Simon Senghor, à la fois immunodéprimé et chercheur postdoctoral à l’Institut de recherches cliniques de Montréal, où il étudie l’expérience des malades dans la société.

…. Environ 3 % de la population du Québec, soit 250 000 personnes, est immunodéprimée à cause d’une maladie ou d’un traitement qui diminue la résistance aux infections. Face à la COVID-19, ces gens sont nettement plus susceptibles que la population générale de se retrouver à l’hôpital ou de mourir, et risquent d’être moins protégés par les vaccins, malgré une dose supplémentaire. Si on ajoute les proches qui ont aussi souvent peur de rapporter le virus à la maison, ça touche pas mal de monde. Beaucoup, comme Abdou Simon Senghor, se demandent comment « apprendre à vivre avec le virus ».

Voir l’article complet de Valérie Borde, L’Actualité

Photo : Francisco Seco / AP Photo / La Presse Canadienne